CA BALANCE... GRAVE !

Tellement mignon ! Je résiste pas - même si c'est un Fake Happy

Elections

Bientôt les élections en France (et aussi aux US, d’ailleurs).
« Demandez le programme ! .... Programme, demandez le programme ! »

Et là, c’est le drame - que je préfère :

governmentdemotivator

Cacanal +

Canal+, la chaine des beaufs qui pensent qu’ils n’en sont pas. Tout est dit (par l’inénarrable Laurent G Happy.
Mais en ce moment c’est vraiment le pompon avec La Nouvelle Edition, le journal des bo-beaufs, qui « s’instruisent » à coup de reportages « chocs » et autres chroniques expertes traitant les nanards politiques habituels sous novlangue C+ (à ne pas confondre avec un langage de « programmation » ++ bien connu).
Et tout comme dans Télérama, le journal des schizo-intellos, entre deux charges anti-libérales en mode turbo (© h), ou deux chroniques sur le dernier livre auto-suffisant d’un primo-publiant « découvert » par le présentateur propulsé spécialiste grâce au cousin du beau-frère de la maquilleuse qu’il a tirée dans la fête du mardi de la semaine d’avant, on nous pousse une pub pour le dernier BMW SUV Série 5 « familiale » ou une autre pour le nouvel appareil photo Samsung sur fond de villa-piscine-jacuzzi et living-room ultra numérique toutes consoles dehors, entrecoupé d’un petit intermède par les vice-champions du monde de rugfoot, en guise de modèle du Français touché par la crise grâce.
Et là, on touche le fond.

Heureusement quand même que sur Canal, il y a des films.

Como estas?

Hier soir, j’étais invité à l’inauguration du showroom Fazioli à Paris dans le 15ème.
Fazioli, pour ceux qui l’ignorent, est un facteur italien de pianos de concert de qualité exceptionnelle, à la sonorité riche et au toucher d’une sensibilité hors du commun.

L’occasion d’écouter un « moment musical » officié par Jean-Pierre Como, l’ancien pianiste de Sixun.
J’ai toujours adoré Sixun. J’écoutais l’Eau de là « à fond » quand je préparais les fêtes chez moi, à 20 ans. Musique à la fois lyrique, punchy, bien écrite, mettant de très bonne humeur, et rythmiquement monstrueuse grâce à Paco Sery.
Hier soir, pendant une petite demi-heure, j’ai donc pu écouter Jean-Pierre Como en solo, sur piano Fazioli, et le résultat fut plus que réussi : très beau.
Je ne m’étais pas vraiment intéressé à ce musicien après Sixun - on ne peut pas tout écouter, tout connaître. J’ai découvert un type sympa, sensible, et un pianiste lyrique dont les compositions sont à la fois riches, homogènes et vraiment réussies.
Un très joli moment musical.

L’occasion également de faire la connaissance en personne de Bojan. J’adore Bojan Z. Bon pas tout, forcément : certains de ses disques ne sont pas assez « Jazz » à mon goût, et trop influencés par le folklore yougoslave ou la musique « contemporaine remixée jazz ». Mais son album Transpacifik m’a toujours fait « tripper », avec sa rythmique US de folie et ses compositions lyriques mais légèrement dissonantes. C’est un grand pianiste. Son duo avec Julien Loureau est également de très haut niveau, notamment dans l’interaction harmonique toujours juste entre les deux compères.

Quelques minutes de discussions avec ces deux musiciens nous ont permis de partager des anecdotes et points de vue sur la vie de musicien, ce qui meut à vouloir le rester - ou arrêter (mon cas), à s’exprimer à travers la musique, à la problématique de rester « disponible » pour la musique quand la vie au quotidien est si « prenante », et d’autres doutes ou obstacles que les artistes doivent surmonter, ainsi que les joies que cela peut aussi procurer.

Un moment musical et intellectuel très enrichissant, donc.
Merci Pierre, pour l’invitation.

Noah sur Contrepoints

Pour la première fois dans l’histoire de la presse, on peut enfin lire une courte et fine analyse (en fait pas besoin de faire une thèse Happy de notre chevalier blanc national ! (voir aussi les commentaires des lecteurs fort instructifs.)
Yannick Noah perd son titre de résident suisse

Elle est la bienvenue face à une presse pignouf(e?) (merci h) et rejoint, quelques années après, le post que j’avais pondu sur ce personnage.

Hashtable - H16

Je n’ai pas l’habitude de parler de la « blogosphère politique » mais je ferai une exception aujourd’hui.

D’une part parce que je partage largement les idées qui y sont exposées : un mélange de « ni gauche ni droite ni centre ni écolo, bien au contraire », à la sauce apolitique, d’autre part parce que les billets y sont d’une drôlerie et d’un style remarquables ; en particulier certaines expressions comme « les clowns à roulettes » , « Liberté Taxes Bisous », ou à l’inverse certains mots explicites barrés et remplacés par des expressions « politiquement correctes » désopilantes.
Sans parler des commentaires de lecteurs sans fautes d’orthographe - ouf.

Je recommande donc le site Hashtable à tous : quelques heures « d’hilarité intelligente » en perspective...

MAJ : ce soir je continue à parcourir ce site particulièrement savoureux et quelle n’est pas ma surprise de constater que son auteur utilise, pour illustrer certains de ses billets, des lithographies de Despair.com, (dont celle-ci). J’affectionne particulièrement ces illustrations (surtout les lithographies) depuis des années et j’en ai moi-même plusieurs exemplaires « originaux » - je veux dire achetés sur le site et affichés dans mon bureau.

Vraiment, h16, BRAVO !

Et ma compagne qui vient de me dire : « Mais, tu ne serais pas un peu anarchiste, toi ? ».
Sans blague !


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Mes lithos Despair.com :

Despairincompetence


despair-customer-disservice


despair1

L'une des meilleeeeeuurees !

Incroyable aujourd’hui la « chronique » de Laurent Gerra.
Un truc de ouf.

Et à l’Olympia, c’était ex-tra-ordinaire, hi-la-rant, i-rré-sis-tible. A pleurer de rire pendant 2h30 non-stop ! (avec Charles Aznavour dans le public, quand même ... !)

A écouter sans modération


Laurent Gerra

Vince...

Vince Mendoza est un compositeur et arrangeur comment dire... unique. Et fantastique.
Je l’avais découvert il y a près de 20 ans avec ses 2 premiers albums Start Here et surtout le sublime Instructions Inside.
Aujourd’hui, je reçois un petit mail amical de sa part. Happy
Good mood!

And check it out:
instructionsinsinde

Arghhhh !

Ah lala lala.
Décidément je n'en sortirai pas mais tant pis. Aujourd'hui je ne peux m'empêcher d'aller voir sur la page Myspace (bientôt fini héhéWinking de Laurent C. Comme ça, un peu par hasard (Happy).
Je découvre avec stupeur qu'il a concocté un album Tribute à Kenny Kirkland. Rien que ça ! En toute modestie, évidemment.
Mais le pire, c'est que - puisqu'en vérité c'est ma première visite sur son "site" - je découvre les "influences" du bonhomme : une liste longue comme la Bible de musiciens de Jazz, de compositeurs Classiques, de chanteurs de variété etc.
Mais quel éclectisme : "Formidable" ; bientôt invité chez Drucker...
Je supposais que cette liste représentait l'intégralité de ce que Laurent Coq avait écouté mais ce ne sont qu’ "un certain nombre" ("a few") de musiciens parmi tous ceux qui l'ont influencé.
Donc il en manque. Dommage, j'aurais fait un copier&coller pour mettre les mêmes pour moi Happy Puisqu’on est influencé par tout ce qu’on écoute, pardi.

Mais il y a pire encore. Je me rends sur son site Web personnel. J’arrive immédiatement sur son « actualité ».
Je suis surpris par ces (ses) « chroniques newyorkaises 2 ». Une sorte de journal quotidien des allers et venues du déambulatoire Laurent, avec ses « potes » américains (et français), dans des jolis parcs et des rues bouillonnantes, exposant par ailleurs des photos similaires à celles que j’ai prises il y a 15 ans et que d’autres ont publié encore bien avant nous - (tous) (cf. NEW YORK PROCLAIMED par V.S. Pritchett et Evelyn Hofer).
David Berckman en fait partie. Bizarre : à l’époque où j’allais écouter Joel et David (Frahm et Berckman) et où j’avais sympathisé avec Joel - énorme saxophoniste - chez Augie’s, je ne l’y ai jamais vu ! Il devait avoir d’autres « cats » à fouetter.
Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est de savoir comment un type aussi ... peut fréquenter autant de monde. Sans doute le syndrome des « amis ». Je m’explique : dans le business (euh pardon, « les affaires »Winking, quand un type mégalomane fait la connaissance de quelqu’un dans un cadre professionnel, il l’appelle ensuite « son ami ».
Voilà qui explique tout. Ouf ! (Enfin en vérité, il y a bien d’autres raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas.)

Bon assez pour aujourd’hui. Il va falloir que je me remette au piano.

Manuel Rocheman revisite Bill Evans

Récemment je lis la news suivante : Manuel Rocheman revisite Bill Evans.
http://american-music.forum-actif.eu/t1485-manuel-rocheman-revisite-bill-evans

Manuel est un excellent pianiste et un type adorable. Bon il a été le protégé de Martial Solal (le type qui confond musique et numéro de cirque) pendant de nombreuses années mais après il s’en est écarté et a approfondi de nombreux styles de musiciens intéressants, pour poursuivre sur une voie plus personnelle assez subtile.

Plus loin, sur ce forum, je lis un commentaire recensant quelques uns des pianistes français avec certaines interrogations quand à leur « intérêt » à les écouter ou à les « découvrir ».

« 
Oui mais ce que je connais sur Bethman c'est au Fender Rhodes, je n'ai rien au piano.
Sinon il y a Frank Ansallem (je connais pas mal), Laurant Coq (j'ai pas d’album mais je l'ai vu en concert c'est un tueur, avec Darryl Hall à la basse), Laurent de Wilde (j'ai pas aimé son cd Computer), Antoine Hervé (il est bon mais...), baptiste trotignon (en concert solo, belle carrière), Jean Michel Pilc (que je ne connais pas du tout), franck avitabile (?)... 
»

C’est l’occasion rêvée de faire une petite mise « aux poings ». Héhé.

- Pierre de Bethman est un excellent pianiste et un sideman particulièrement apprécié pour son sens de l’écoute et ses qualités d’improvisateur à la fois moderne et lyrique.
- Antoine Hervé est sans doute l’un des plus intéressants pianistes français, possédant une impressionnante culture musicale aussi bien classique que Jazz, mais aussi un très grand talent de compositeur.
- Laurent de Wilde est également un très bon musicien.
- Franck Avitabile a des qualités indéniables mais ses compositions, à mon sens, ne sont pas passionnantes. A écouter quand même : Dreamland.
- Baptiste Trotignon possède une technique très impressionnante. Mais son discours musical me semble peu homogène. « Belle carrière » ? Oui Il peut jouer n’importe quoi à n’importe quelle vitesse : c’est ce qu’on aime en France. Mais la musique, attention, ça n’est pas exactement ça.

En ce qui concerne les autres, c’est une autre histoire - et finalement pourquoi parler de ceux qui ne m’intéresse pas ... ? (Happy
- Jean-Michel Pilc. C’est sans doute le pianiste français le plus virtuose de l’instrument, mais sa musique est d’un « inintérêt » à la mesure de cette virtuosité. Il vit à New York depuis 15 ans et s’est créé un réseau étendu de musiciens américains. Mais derrière les flatteries et autres éloges de façade il est, à mon sens et à celui de bien d’autres qui l’ont écouté - avec ou sans moi, musiciens confirmés ou non, Français ou New Yorkais - « intéressant à écouter pendant 5 minutes, pas plus ».
Effectivement, c’est un peu comme écouter quelqu’un parler chinois sans rien y comprendre : c’est « intéressant » d’un point de vue « anthropologique » mais ça finit par ne pas avoir de sens pour l’auditeur et susciter l’ennui. On peut évidemment objecter que ce sens ne peut être compris que si l’on se plonge dans l’univers musical (le langage « musical »Winking de l’intéressé. Encore faudrait-il que ce ne soit pas déconnecté de tout autre type de langages et des discours des musiciens avec lesquels il joue et interagit, ce qui est malheureusement le cas (sauf rythmiquement, dans une certaine mesure), même si personne, nulle part, ne le dira ouvertement.
MAJ : J’ai rencontré JMP il y a 15 ans. Dans une pizzeria miteuse de l’Upper WestSide ; j’avais organisé une sorte de traquenard pour Patrick Bocquel (que j’aimais beaucoup mais qui m’énervait à critiquer certains musiciens sans le faire devant eux !). Il (jmp) m’a demandé ce que je pouvais bien foutre (ou « apprendre »Winking à la Manhattan School of Music pour 12 000 $ l’année (?) et qu’il pouvait, avec ce fric, m’en apprendre tout autant (sous entendu davantage). Aujourd’hui, il enseigne le Jazz à la NYU... Eh oui, New York vous transforme, mon petit Jean-Mi ; mais ta musique m’emmerde toujours.
- Laurent Coq : inutile, je ne m’étends pas sur les psychopathes, à fortiori quand j’en ai fait les frais personnellement. (D’ailleurs je ne dois pas être le seul : un commentaire quelqu’un ?)

D’autres pianistes méritent vraiment d’être écoutés car leurs univers sont passionnants et leur musique homogène : Bojan Z et Eric Legnini, Pierre Christophe, Pierre-Alain Goualch, Franck Woeste, Vincent Bourgeix, Jean-Yves Young et d’autres.

Bon évidemment, rien à voir quand même avec la clique des pianistes US ou même de nombreux pianistes « internationaux », toujours à des années lumières de la micro planète France.

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Joey is always burning



Joey, burning avec Branford et « Tain ». Pour remplacer Kenny K. (RIP Kenny).

Ah oui, Laurent, au fait, Joey est toujours là.
Et toi ça roule le Jazz ?
Je sais ça tourne un peu au règlement de compte mais je me calme et je te lâche la grappe. On n’entendra plus parler de toi sur mon blog. L’idéal étant bien sûr qu’on entende ni parler ni rien d’autre venant de toi (...) nulle part (...) mais on peut toujours rêver.

JJChase

Facebook-shit & MySpace-lost

Watch out: facebook is dreadful and Myspace is dead already.

myspace_dead

Katharina Fritsch

Une artiste absolument exceptionnelle et une oeuvre singulière mais d’une pureté hors du commun.
En photo, ça n’est - bien sûr - pas aussi fort « qu’en vrai ». Au Kunsthaus Museum, la rétrospective de son oeuvre fut un coup en pleine figure.

KFritsch

Read this post in English.

Out-fucking-standing!

Laurent, arrête ton char...

Non seulement tu t’embrouilles avec tout le monde dans le milieu mais en plus tu persistes avec ta musique chiante à mourir.
http://laurentcoq.com/extraits/ShadesOfTrees.html
Et en plus, tu connais rien à Internet :
http://www.mediapart.fr/club/blog/laurent-coq/140809/de-la-gratuité-encore
Mon conseil : change de job ; ta (petite) plume pourrait peut-être te servir. Et oui : joue au loto !
Ah, oui...
Signé :
« Le puceau du jazz » Happy

Comme les autres

Aujourd’hui je viens de voir le film Comme les autres avec Lambert Wilson et Pascal Elbe entre autres.
En gros, une accumulation de clichés tous plus éculés les uns que les autres. Des scènes collées les unes aux autres sans aucun fil directeur (si ce n’est le pitch : un homo qui veut à tout prix avoir un enfant), aucune mise en scène, aucune vision, aucun message, rien. Pas la moindre trace de scénario, des dialogues convenus, des personnages caricaturés à l’extrême, et un Lambert Wilson qui en fait des tonnes en « sauvant » (vaguement) les meubles. (En fait, heureusement...)
En un mot : lénifiant. Artistiquement parlant, un navet, un film de série B.
Un film de cinéma français, comme les autres.
Mais d’un point de vue financier, un film qui aura coûté de l’argent. Comme les autres.
Une idée me vient alors : je regarde les informations du film sur Allociné.fr. Surprise, dans les « secrets du tournage », je lis : « Genèse du projet ». Ah !? Un projet ? Quelque chose d’ambitieux ? Oui, apparament. Le film d’une vie, germant pendant dix ans dans l’inconscient du « réalisateur », qui, « surpris par [...] une situation » [celle d’un ami ... blablabla] décide d’en faire une fiction de vingt pages puis grâce à un « déclic » et un « producteur » (sans doute opportuniste), en fait un film. (dixit le « cinéaste »Winking .

Pour le résultat décrit plus haut, on aurait aimé que tout cela resta dans son cerveau.

Alors par quel miracle ce sombre navet a-t-il bien pu voir le jour ?
Comme les autres...grâce au système du cinéma français : on exige « l’exception culturelle française » (encore que l’expression soit passée de mode) mais tout cela n’est qu’une histoire de gros sous, d’opportunisme, de CNC truqué et de « potes ».

Bref, rien de plus qu’une industrie... à la française... comme les autres.

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Yannick Noah toujours au top

Dans un article récent du Parisien, Yannick Noah «  tacle la politique de la France ».
Leparisien.fr
05/03/2009
Je cite :
Sur le plan politique, il affirme que son déménagement à New York, n'est pas lié à cette fameuse petitre phrase "si Sarkozy passe, je me casse". "Tout le monde sait que j'ai voté contre lui (Sarkozy). Mais ce n'est pas lié. Je n'ai pas décidé de quitter la France du jour au lendemain (...) parce qu'il y avait un nouveau président (...). J'avais besoin de prendre du recul", explique-t-il. "La politique de la France me désole à bien des égards. La réaction du gouvernement par rapport à la situation en Guadeloupe, par exemple, ne me surprend pas (...). Les banlieues, la Guadeloupe, c'est le sous-peuple, on ne s'occupe pas du sous-peuple, quoi".
Fin de citation.


Heureusement qu’il est là (enfin pas en France puisqu’il est aux Etats-Unis...) pour donner son avis qui intéresse la France entière.

Donc il est là mais il n’est pas là et il n’est pas parti à cause de Sarkozy. Forcément qu’il n’est pas parti à cause de Sarkozy, puisqu’il était parti avant.

Dans un entretien donné en 2000, il explique qu’il vit « entre Paris où il travaille et New York où il habite ».
En voici un extrait :
« Joëlle Lehrer : Vivez-vous avec vos quatre enfants ?
Yannick Noah : Non, je vis avec les deux petites [sa deuxième femme, le top-model Heather Noah vient de refaire sa vie] et les deux grands vivent avec leur mère, Cécilia, avec laquelle je m'entends très bien.
Joëlle Lehrer : Comment faites-vous, alors, pour concilier la vie de famille et le travail ?
Yannick Noah : Les petites sont souvent avec moi. Elles ne vont pas encore à l'école. Donc, on se partage entre New York et Paris. New York où je vis, Paris où je travaille. » SOURCES // Yannick Noah, raquette 'n'roll Le Soir (Belgique), 13 décembre 2000 Propos recueillis par Joëlle Lehrer Retranscription de Jean-Michel Fontaine

Donc Monsieur Noah gagne son pognon en France pour aller le dépenser « librement » aux US. Mais il se fait un devoir de donner des leçons aux Français moyens en sous-entendant que la France traite les habitants de ses DOM-TOM comme des sous-hommes.

C’est vrai qu’en allant vivre à New York, il défend les droits des noirs, qui eux, là-bas, ont de quoi - pour certains - en vouloir à leur pays. Mais je doute qu’il vive dans le Bronx ou même dans Harlem. (Yannick, tu veux bien nous dire ou tu habites à New York ?)

Pour finir, Noah est donc exactement le type de personnes qui gruge bien son monde et qui en ressort « grandi » : il est le défenseur apparent des causes nobles, de l’anti-racisme moralisant, du droit des minorités, mais en même temps, sans le trop le dire, il vit ailleurs, dans la capitale du monde même dont il décrit, dans les journaux franchouillards, les possibles travers (ou « dérives »...).

Tout cela, bien entendu, avec le fric qu’il a gagné grâce aux sponsors sportifs du temps de sa carrière de tennisman et celui des sponsors marketing de ses chansons merdiques, les grandes multinationales qui donnent beaucoup d’argent aux célébrités. En gros, plein aux as Happy

Et dire que Noah est la « personnalité préférée » des Français. C’est toute la schizophrénie d’un peuple en un seul symbole !

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